Le jour où (les lions mangeront de la salade verte) Raphaëlle Giordano m’a réconciliée avec le développement personnel.
14 ou bien 15 ans, c’est la tranche d’âge à laquelle j’ai commencé à lire des bouquins sur le développement personnel. C’est (trop) tôt, me direz-vous, ma foi, faut croire que j’avais besoin de me développer personnellement (oh non c’est pas vrai, elle n’a pas osé ! Arf, fallait bien que je la place quelque part celle-là) !
Il faut dire que mes parents étaient, déjà à cette époque, pro du dév perso (lectures assidues, médiations, visualisations positives…) je peux vous dire qu’à la maison, Le Secret de la loi de l’attraction and co n’étaient plus du tout secret ! Big up à Rhonda Byrne, Joseph Murphy et à tous les copains libérateurs du pouvoir du subconscient.
Ces livres-là, je les lisais tous, un par un, à mesure que mes parents les achetaient, mais je dois bien l’avouer, ça m’enquiquinait plus qu’autre chose. Les bienfaits de la pensée positive, les idées-aimants, l’amour de soi… mouais bof. Je passe. Je trouvais ça surfait et pratico-IMpratique. Je sentais bien que toutes ces théories étaient censées servir de guide pour plus d’épanouissement, mais j’avais le sentiment que primo, c’était un peu trop beau pour être vrai (M. Machin était déprimé, pauvre et seul. Il s’est mis à répéter des mantras positifs et pouf – alors non, ça n’a pas fait des Chocapic – ça a fait que M. Machin s’est transformé en une personne lumineuse, riche et bien entourée. Bah ça alors ! Et secundo, pour la partie absolument PAS pratique, je me disais non, mais sérieusement qui arrive à stopper ses pensées de doute, de peur, etc., pour se concentrer sur de belles choses uniquement ?! Qui arrive à se faire croire que tout va bien dans sa vie alors que rien mais alors RIEN ne va ? Bon, je rappelle encore une fois que je n’avais que 14/15 ans, et que mon mental était pollué par une sorte de morosité ambiante sur fond de mal-être d’ado. (Est-ce que ça a vraiment changé depuis ? Ça, c’est un tout autre débat !) J’ai donc fini par me convaincre que l’amélioration de ma qualité de vie n’était pas compatible avec ce type de lecture et ai, peu à peu, délaissé ces ouvrages.
Et puis, bien des années plus tard, en 2017, une amie m’a offert un livre. Pas un livre, LE livre ! Celui qui allait enfin me rabibocher avec la croissance personnelle. (Oui, je sais, ça fait bateau, mais à un moment donné, si c’est pour répéter « développent personnel » à chaque coin de phrase, ce n’est pas mieux !) C’est ainsi que j’ai entamé la lecture de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano. Et là, le puzzle s’est enfin assemblé. J’ai compris qu’en soi, je n’avais rien contre le concept du développement personnel, mais j’étais rebutée par le support via lequel les principes et conseils qui en découlaient étaient mis en avant. Moi, j’aimais lire des histoires, m’évader dans un ailleurs pour réfléchir autrement, me laisser aller à mes émotions… j’avais besoin d’un vrai roman, où la fiction sert de support à une démarche de transformation personnelle, quelque chose qui rende la lecture plus accessible et agréable. Contrairement à une sorte de manuel factuel qui me faisait suer. Grâce aux personnages de Camille et de Claude, j’ai pris le train du voyage initiatique au départ de l’insatisfaction générale et à destination de la joie de vivre en passant par différents arrêts de prise de conscience et d’action.
Bien des années plus tard, en 2017, une amie m’a offert un livre. Pas un livre, LE livre ! Celui qui allait enfin me rabibocher avec la croissance personnelle. (Oui, je sais, ça fait bateau, mais à un moment donné, si c’est pour répéter « développent personnel » à chaque coin de phrase, ce n’est pas mieux !) C’est ainsi que j’ai entamé la lecture de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano. Et là, le puzzle s’est enfin assemblé. J’ai compris qu’en soi, je n’avais rien contre le concept du développement personnel, mais j’étais rebutée par le support via lequel les principes et conseils qui en découlaient étaient mis en avant. Moi, j’aimais lire des histoires, m’évader dans un ailleurs pour réfléchir autrement, me laisser aller à mes émotions… j’avais besoin d’un vrai roman, où la fiction sert de support à une démarche de transformation personnelle, quelque chose qui rende la lecture plus accessible et agréable. Contrairement à une sorte de manuel factuel qui me faisait suer. Grâce aux personnages de Camille et de Claude, j’ai pris le train du voyage initiatique au départ de l’insatisfaction générale et à destination de la joie de vivre en passant par différents arrêts de prise de conscience et d’action.
Et j’ai réalisé que, finalement, c’est avant tout ça le développement personnel, mieux se connaître pour mieux s’aider !